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Historique

Vieux-Vy-sur-Couesnon

Parler de Vieux-Vy-sur-Couesnon, c’est d’abord parler d’un paysage qui d’où que l’on vienne, Sens de Bretagne, Romazy, Fougères, Gahard, s’impose toujours au regard comme il le fit dans le passé.

Le Couesnon, la Minette, l’Aleron et même les petits ruisseaux qui les alimentent y font un découpage de vallées dont on saisi le panorama au détour des routes mais qui ne livrent vraiment leur pittoresque qu’au fil des chemins, passages et gués qui les relient entre elles. Le paysage de ce tronçon de la vallée du Couesnon est un confluent qui partage et creuse un socle boisé et rupestre.

En outre, c’est l’endroit décisif où l’on sait combien les rivières furent autant de frontières géographiques et historiques, où le Couesnon amorce son virage qui le conduira droit vers la mer, droit vers la baie du Mont St Michel. Les mots, bien sur amplifient les dimensions de ce qui n’est, somme toute, qu’une petite rivière sur une carte, mais le problème de la circulation et de la traversée de ce paysage se posa constamment à travers les âges, faisant de ce lieu beaucoup plus qu’une anecdote entre les pays de Rennes

et de Fougères ou entre la Normandie et les marches de Bretagne, ou entre L’Armorique du Nord et le Maine. Confluent, coude, passage, tel sont les caractéristiques de la vallée a cet endroit.

C’est aussi l’esthétique de ces contrées travaillées par le temps qui attira l’attention d’érudits, tel que Vigoland qui, au début de ce siècle, où le paysage gardait encore toute sa force sauvage, écrivait:
” Ici la terre a une physionomie particulière que l’on ne retrouve pas dans les communes voisines.”

Nulle part aux environs, le pays n’est plus accidenté, la lande plus sauvage, et tout ce paysage est entrecoupé de bois, de prairies, de vallons de collines dont les teintes variées et les fines découpures sont un perpétuel ravissement.” Puissent-ils donc le rester!

Le défrichage aidant, le développement agricole s’est, plus que jamais confondu dans le panorama, mais le relief impose toujours sa loi et garde son charme aux vallées où élevage et culture s’harmonisent ainsi.

Le plateau à l’Ouest et au Sud Ouest large, linéaire, offre des étendues exploitables à une plus grande échelle que le découpage des vallées. Tant est si bien que venant de ce côté, il faut tomber sur le Couesnon pour en vérifier les effets et, pour ce faire, gagner déjà le bourg. Car le bourg joue le rôle de carrefour, distribuant l’accès aux différentes parties que le Couesnon, L’Aleron, la Minette délimitent.

L’histoire juridique a bien su coller a cette configuration.

Le Moulin

A l’endroit où les eaux du Couesnon sont grossies par celle de la Minette a été implanté le moulin de Brais, car les eaux de ces deux rivières ayant une très faible teneur en chaux étaient favorable a la production de papier.

Les premiers renseignements que l’on trouve a propos du moulin datent de 1730.

A cette époque, on y fabrique environ 200 rames de papier par an. Le faible rendement dù par les crues d’hivers et le manque d’eau l’été, n’est pas la seule cause, déclarait le procureur du Roi ” les propriétaires fabriquent selon leurs moyens, sans aucun savoir faire”. La production va alors très vite augmenter.

Alors qu’en 1751, on en parle comme d’un ” mauvais moulin en indigence de réparation”.

En 1776, nous passons à 3000 rames par an grâce à une restructuration des propriétaires. Le moulin devient un établissement important avec deux roues, 2 cuves et 8 pilles à maillets. Toute la fabrication est vendue dans des grandes villes comme, Caen, Rennes, Nantes etc…

Au milieu du 19 ème sciècle, le moulin est partagé en deux activités tenu par deux propriétaires, un meunier et une papetière. Beaucoup de différents les opposèrent nous raconte au village de Vieux-vy-sur-couesnon, et les anecdoctes y vont bon train!

En 1875, cinq à six ouvriers y travaillent lorsqu’une partie du rocher de Brais se décroche endommageant une annexe de la papeterie et un petit magasin mais heureusement ni les ouvriers et la fabrique ne sont touchés.

A partir de la dernière décennie, la papeterie sera utlilisé par l’administration des mines en installant des moteurs électriques.

Le moulin de Bray a été reconverti en pisciculture en 1972. Le petit bief est mis en enclos pour l’élévage de truites.

Le Couesnon

Ce petit fleuve Breton prend sa source à la motte d’Yné. Située sur la commune de la chapelle Janson à la frontière de la Bretagne et du Maine, il coule sur 98 kms avant de se jeter dans la Manche au pied du Mont St Michel en normandie.

Le Couesnon est surtout alimenté en eau par de nombreuses sources sur son parcours et ses affluents, ainsi que le trop plein de nombreux étangs.

A St Jean-sur-Couesnon, se trouve la limite de classification de ce dernier en première catégorie où les salmonidés y sont dominants.

Le Couesnon est un fleuve capricieux à cause de sa dénivellation et de la montée rapide des eaux car ses nombreux affluents prennent naissance autour de la fôret drainant les orages.

La pêche dans le Couesnon est très bonne, surtout dans le secteur classé en première catégorie, de sa source à St jean-sur-Couesnon où se trouve de nombreuses truites fario, arc- en- ciel et saumon de fontaine, bien souvent déversés par les AAP.
En deuxième catégorie, nous trouvons de nombreuses espèces tel que truites, carpes, brochets sandres, anguilles chevesnes, gardons etc…

De joli spécimen de brochets sont pris chaque année sur la commune de Vieux-vy-sur-couesnon.
On peut noter que le conseille général a commencé la restauration de la vallée du Couesnon
et que le conseil superieur de la pêche et les féderation des pêcheurs font de gros efforts afin de faire revenir en nombre plus important, par la création de passes, les saumons dans le
Couesnon. Actuellement, un alevinage de saumon se fait sur la Loysance et la Minette.

Historique - Couesnon
Le Couesnon

Le Moulin de Bray

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